La ville tribu

Karlak, un jeune enfant demi-orc, grandit dans une tribu isolée, située au sud du Wolgüldunn, au milieu de collines et non loin de la grande chaîne de montagne, rendant difficile sa localisation. Comme pour de nombreuses tribus, les huttes de bois, de toiles et de peaux sont placées en cercle autour de la tente du chaman. 

En vue de sa force impressionnante et de ses compétences de guerrier, Karlak se voyait chef de guerre, mais il était toujours rejeté et isolé. Les regards méfiants et les mumures désapprobateurs le suivaient partout où il allait, car la place d’un sang-mêlée peut être sur le champ de bataille, mais sûrement pas dans les hautes instances de commandement. Après une bagarre ou Karlak ridiculisa trois de ses frères de tribu, le chef de tribu le convoqua. Autour des flammes du cercle ce pierre de sa tente, il lui fit comprendre que son ascension était impossible, que son sang impur ne lui permettrait jamais d’accéder aux hautes sphères du pouvoir. Il lui dit qu’il devait abandonner ses rêves auquel cas, il devrait quitter la tribu. 

Le cœur lourd, Karlak prit la décision de partir à la découverte du monde, de quitter les terres qu’il avait toujours parcouru pour embrasser l’inconnu et dès le lendemain, il se mit en route. 

Quelques semaines d’errances plus tard, Il arriva dans une immense tribu, émerveillé par certaines structures sédentaires inhabituelles et imposantes, mais également par la diversité des gens qui y vivaient, les chemins grouillaient de vie, vibraient au son des marchés. La vie dans cette ville-tribu, n’était pas facile pour autant, il fallait y gagner de l’or pour l’échanger contre d’autres objets, une pratique étrange qui aurait été apportée par de très d’anciens chefs de clan. Après avoir tenté de s’intégrer parmi la milice de la ville sans succès, Karlak abandonna son honneur et fut contraint de voler de la nourriture et d’autres objets essentiels à sa survie.

Alors qu’il tentait de voler de la nourriture sur un comptoir, Karlak se retrouva face à un orc plus âgé du nom de Grumdur. Plutôt que de le condamner pour son vol, Grumdur, décida de prendre Karlak sous son aile. Grumdur enseigna à Karlak les valeurs de la détermination et de la foi. Il lui apprit également à canaliser sa colère. Karlak commença à se sentir accepté et aimé pour la première fois de sa vie.

Sous la tutelle bienveillante de Grumdur, Karlak commença à développer des compétences dans un métier. Grumdur, étant un forgeron expérimenté, il lui enseigna l’art de la forge. Ensemble, ils travaillèrent sur des épées, des armures et des outils, gagnant leur vie, cette fois de manière honnête. À travers ce métier, Karlak découvrit une nouvelle facette de lui-même. La forge devint plus qu’un simple moyen de subsistance ; elle devint une expression de sa créativité et une source de fierté.

Et lorsque le temps vint pour Karlak de s’émanciper de son maître pour monter son affaire, le destin s’imposa, car “celui qui choisit” venait d’entrer dans la ville-tribu. 

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